Nous ne sommes qu’au début d’une révolution, mais la médecine régénératrice apparait déjà sous de bons auspices. Prenons comme exemple les travaux du Dr.Anthony Atala : chirurgien et directeur de l'Institut forestier de réveil pour la médecine régénératrice qui a est parvenu il y a 10 ans à imprimer un rein humain en 3D et l’a transplanté dans le corps de son jeune patient, Luc Massella qui vie jusqu’aujourd’hui avec ses vessies artificielles.

En utilisant des biomatériaux et des cellules propres du patient ou des cellules souches, la bio-impression consiste à déposer des gouttelettes d’une encre biologique constituée de ce mélange, qui vont former des couches successives se superposant pour constituer un tissu en trois dimensions, ce qui semble enfin résoudre les différentes difficultés qui empêchaient le progrès de la médecine régénératrice.

Alors que cette technologie tridimensionnelle émerge tout juste et s’apprête à révolutionner les laboratoires de recherche, les chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology) voient plus loin, soit en quatre dimensions. Cette révolution a été présentée pour la première fois par Skylar Tibbits, directeur de recherche au MIT Self Assembly Lab. Il s’agit d’un concept mettant en oeuvre des matériaux « intelligents », imprimés en 3D, qui évoluent dans le temps ou s’adaptent à leur environnement. Ceux-ci sont programmés pour se déplacer, onduler, rétrécir, ou encore s’élargir, en fonction de facteurs externes comme la chaleur, la lumière, l’humidité ou les sons. Ces nano-matériaux rendent la matière capable de « s’auto-assembler ».

Enfin, en se basant sur ce concept on se demande Comment l'impression 4D va-t-elle bouleverser le domaine de la médecine régénératrice ?

Louafi Oumaima

élève-ingénieur, 1ère année/ENSB